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Si tu veux préparer la Paix dans le monde...



On ne peut que condamner les actes de terrorisme. Mais si nous voulons en venir à bout, un jour ou l'autre, il va bien falloir commencer à en confronter les causes.


Le 14 juillet dernier, j'étais en train d'écrire le prochain article de mon blog ayant pour thème l'intelligence émotionnelle. Vu les événements niçois, je me suis dis que mon article, traitant du développement de notre liberté d'action et à terme, du développement constructif pour soi et pour l'autre des actes d'altruisme et de gentillesse, devait un peu attendre.


Je ne suis pas une spécialiste du terrorisme, je n'y connais pas grand chose à vrai dire. Je suis juste une personne qui s'intéresse aux relations humaines positives, à la paix intérieure et au bien-être global. Et je n'ai pas envie de vivre dans la crainte du terrorisme. Or, je vois bien que nous sommes en plein processus d'escalade de la violence, les politiques ayant une grande part de responsabilité dans le domaine. Alors que faire de mon point de vu d'individu, en utilisant comme seule arme, mon bon sens logique ?


Imaginons qu'un de mes enfants, empli de colère, de sentiment d'injustice et de frustrations, commette un acte d'une grande violence, humainement impardonnable. Quelle serait ma position envers lui ? Est-ce que je lui donnerais la fessée ou tout autre punition corporelle pour lui montrer que je suis plus forte que lui et qu'il doit rester dans « mon droit chemin » ? Est-ce que je le priverais de quelque chose auquel il tient, ou lui demanderais de s'isoler dans sa chambre, en espérant que cette sanction lui permette de prendre conscience, de par lui-même, son erreur ? Est-ce que j'entamerais avec lui une longue discussion pour lui prouver qu'il a tort d'agir ainsi ? Ou tout simplement, parce que son acte est vraiment grave et que je ferai tout pour qu'il ne se reproduise pas, je chercherais en profondeur la cause du problème pour mettre en place, chercher ensemble, une solution satisfaisante pour tout le monde. Quand la cause profonde du problème sera révélée, je me dis que mon enfant se sentira compris et qu'alors, il sera en mesure de comprendre l’inacceptable de son geste et, ne plus jamais le reproduire.


Aujourd'hui, la politique en est au « stade de la fessée ». Or, face à un peuple qui n'a plus peur de rien, plus de limite, qui est porté par la conviction profonde que ses actions, aussi terribles soient-elles, sont justes et nécessaires, qui en fait un devoir divin et que la fin justifie les moyens, je crains que cette stratégie ne fasse qu'encourager l'escalade de la violence. C'est tout simplement logique !


Alors, comment faire ? Et si nous commencions par faire la paix en nous, en nos émotions, pour développer notre liberté d'action, c'est à dire, ne plus réagir en « pilote automatique » mais agir en conscience. Allons voir chez nous, « peuple de paix », les actes de notre passé et de notre présent qui ont pu susciter une telle colère et sentiment d'injuste. Faisons l'effort de nous mettre à leur place dans le but de mieux comprendre les raisons de leurs actions. Faisons le ménage en nous, acceptons nos erreurs tout autant que nos qualités. Isolons tout sentiment de peur irraisonnée. Regardons les choses telles quelles sont, objectivement, en nous, en tant que peuple. Trouvons en nous, la position optimale que nous pourrions avoir face à la colère de l'autre. Bouddha et Jésus parleraient de compassion et même si nous sommes pas aussi « propres » qu'eux, nous pouvons au moins tendre vers cet idéal ou nous en inspirer. Bref, sachons changer notre point de vue et nous préparer à rencontrer la colère de l'autre afin que, par l'exemple, nous puissions l'encourager à ouvrir son point de vue sur notre histoire commune. A ce moment là, nous pourrons commencer à discuter...


Que ces morts ne soient pas morts pour rien. Assez !

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